CONFÉRENCIERS ET modérateurs

Lloyd Axworthy (mentor 2007)
Ancien recteur et vice-chancelier de l'Université de Winnipeg, Ancien ministre fédéral des Affaires étrangères du Canada
Lloyd Axworthy, C.P., C.C., O.M., est président du Conseil mondial pour les réfugiés et les migrations, un organisme international créé pour trouver des solutions aux problèmes du système actuel de gestion des réfugiés.
M. Axworthy a dirigé la mission d’observation électorale canadienne en Ukraine en 2019.
Il a récemment été président du conseil d’administration de Cuso International, une agence de développement international établie au Canada, ainsi que membre du comité exécutif de l’Institut international du développement durable. Il a été membre du conseil d’administration de la Fondation MacArthur et de Human Rights Watch.
De 2004 à 2014, M. Axworthy a été recteur et vice-chancelier de l’Université de Winnipeg. Au cours de ces dix années, il a été pionnier de programmes d’apprentissage communautaire pour les autochtones et les jeunes à faible revenu.
Il a siégé pendant sept ans à l’Assemblée législative du Manitoba et pendant vingt-et-un ans comme député élu au Parlement canadien, où il a occupé plusieurs postes ministériels, dont celui de ministre de l’Emploi et de l’Immigration, ministre de la Diversification de l’économie de l’Ouest et ministre des Affaires étrangères. À ce poste, il a été reconnu pour son travail voué à la sécurité humaine, dont le Traité sur les mines antipersonnel, la Cour pénale internationale et le Protocole sur les enfants soldats.
En 1997, il a été nommé par le sénateur américain Patrick Leahy pour le prix Nobel de la paix, en reconnaissance de son travail sur l’interdiction des mines terrestres.
En 2001, il a reçu la médaille James Madison de l’Université de Princeton pour service public exceptionnel.
En 2002, il a reçu l’Ordre du Canada et, en 2016, il a été nommé Compagnon, soit le grade le plus élevé de l’Ordre.
En 2004, il a publié un livre intitulé Navigating a New World. Ses nouvelles mémoires Lloyd Axworthy : My Life In Politics ont été publiées en octobre 2024.
Lloyd Axworthy est titulaire d’un baccalauréat de l’Université de Winnipeg et d’un doctorat de l’Université de Princeton. En outre, il a reçu seize doctorats honorifiques depuis qu’il a quitté le gouvernement.
Il a publié ses mémoires en octobre 2024.

Isabella Bakker (Fellow 2009)
Professeure distinguée de recherche au Département de science politique de l'Université York
Isabella Bakker est professeure distinguée de recherche à l’Université York où elle a été la première femme à la direction du Département de science politique. Chef de file dans les domaines de l’économie politique, des finances publiques ainsi que de la question du genre et du développement, ses recherches sont reconnues en 2004 lorsqu’elle a reçu une bourse Fulbright New Century. Elle a été professeure invitée dans de nombreuses institutions, notamment l’Institut universitaire européen, l’Université New York et l’Université de la Californie à Santa Barbara. Elle a également été consultante auprès des gouvernements du Canada et de l’Ontario, du Secrétariat pour les pays du Commonwealth et de l’Organisation des Nations Unies, de même que plusieurs groupes de revendication pour l’avancement de l’économie et de la justice sociale des femmes.
Au cours de sa carrière, Mme Bakker s’est consacrée à l’ouverture du dialogue démocratique, au changement social équitable dans le monde et à l’égalité des sexes. Elle a étudié et développé de nouveaux mécanismes nationaux et internationaux pour améliorer la gouvernance de façon à promouvoir l’autonomisation des femmes dans le contexte de la mondialisation.
Ses contributions novatrices dans le milieu universitaire et dans celui des revendications intègrent les politiques publiques, l’économie, les études internationales et l’analyse différentielle selon les sexes. Elle a publié de nombreux articles et livres, notamment The Strategic Silence: Gender and Economic Policy, Rethinking Restructuring: Gender and Change in Canada, Power, Production and Social Reproduction: Human In/security in the Global Political Economy, et plus récemment Beyond States and Markets: The Challenges of Social Reproduction.
Au cours des quinze dernières années, son travail a porté sur un domaine de recherche de plus en plus important, soit la relation complexe entre le genre et les politiques publiques (internationales), particulièrement sur la façon dont les macroéconomies, plus précisément les politiques budgétaires, influent sur les questions liées au genre. Son travail repose sur une hypothèse appuyée par les recherches effectuées par les organismes des Nations Unies, à savoir que les politiques économiques qui tiennent davantage compte de la question du genre et qui sont plus socialement équitables offrent des conditions plus optimales pour le développement humain. Son programme de recherche porte donc sur trois catégories générales de questions : Quels types de politiques favorisent davantage un développement équitable, socialement juste et durable? Quel est le rôle du genre dans l’économie mondiale, spécialement dans le contexte où la majorité des pauvres de la planète sont des femmes et des enfants? Quel lien y a-t-il entre les politiques macroéconomiques, le développement social et l’égalité des sexes.

Benjamin L. Berger
Professeur titulaire de l'École de Droit Osgoode Hall et membre du Collège de la Société royale du Canada (CNSAS)
Benjamin L. Berger est professeur titulaire à la Faculté de droit Osgoode Hall et est membre du Collège de la Société royale du Canada. Il a été titulaire de la Chaire de recherche sur le pluralisme et le droit public de l’Université York, où il a aussi été doyen associé (étudiants) de 2015 à 2018. Il a été auxiliaire juridique de la très honorable Beverley McLachlin, ancienne juge en chef du Canada. Benjamin Berger détient une maîtrise en droit et un doctorat en sciences juridiques de l’Université Yale, où il a étudié à titre de boursier Fulbright. Ses domaines de recherche et d’enseignement sont le droit et la religion, la théorie juridique et sociale, le droit pénal et constitutionnel ainsi que les règles de droit sur la preuve.
Il a publié de nombreux ouvrages dans ces domaines et est l’auteur ou le directeur de plusieurs livres. Il a reçu plusieurs prix d’enseignement, dont le Prix d’enseignement du corps professoral des études supérieures en 2024 et, en 2015, le Prix pour l’excellence universitaire de l’Association canadienne des professeurs de droit, en reconnaissance de sa contribution à la recherche et à l’enseignement du droit. Benjamin Berger est organisateur du colloque Osgoode sur le droit, la religion et la pensée sociale.

Bettina B. Cenerelli
Présidente et directrice générale de la Fondation Pierre Elliott Trudeau
Présidente et directrice générale depuis mai 2024, Mme Bettina B. Cenerelli a pour mandat de diriger la Fondation Pierre Elliott Trudeau.
Elle a fait ses études en Allemagne (FU Berlin ; Universität Siegen) et en France (Université de Pau ; École normale supérieure, Paris ; Sorbonne, Paris). Mme Cenerelli est titulaire d’un doctorat en littérature française de l’Universität Siegen et d’un premier examen d’État (1. Staatsexamen) en français et en histoire de la FU Berlin.
Avant son mandat actuel, Mme Cenerelli était directrice séniore de la planification stratégique et des affaires étudiantes dans la Faculté des Lettres et des Sciences Sociales à l’Université Simon Fraser (SFU), en Colombie-Britannique.
De 2011 à 2015, elle a été directrice adjointe au Bureau des affaires francophones et francophiles de SFU, où elle a été responsable pour le French Cohort Program. Avant d’occuper ce poste, Mme Cenerelli a été directrice des programmes à la Fondation Pierre Elliott Trudeau à Montréal (Québec), éditrice aux Presses de l’Université de Montréal (Québec) ainsi que professeure adjointe à l’Université Mount Allison (Nouveau-Brunswick).

stéphanie chouinard (Fellow 2021)
Professeure agrégée de science politique du Collège militaire royal (Kingston) et de l'Université Queen’s
Stéphanie Chouinard est professeure agrégée de science politique au Collège militaire royal (Kingston) et à l’Université Queen’s. Ses recherches portent sur les régimes linguistiques, les droits des minorités et des Autochtones, et le rapport entre droit et politique. Elle enseigne dans les domaines de la politique canadienne, de la politique comparée et de la géographie politique.
Elle a été récipiendaire des bourses Joseph-Armand Bombardier (maîtrise) et Vanier (doctorat) ainsi que d’une bourse postdoctorale du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada et d’une bourse de la Fondation Baxter et Alma Ricard. Elle détient une maîtrise et un doctorat de l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa et a été chercheuse postdoctorale à la Faculté de droit de l’Université de Montréal ainsi que chercheuse invitée au Centre for Canadian Studies de l’Université d’Édimbourg.

Amanda Clarke (Boursière 2010)
Professeure agrégée à l’École de politique et d’administration publiques de l’Université Carleton
Amanda Clarke est professeure agrégée à l’École de politique et d’administration publiques de l’Université Carleton. Ses recherches portent sur l’administration publique à l’ère numérique, la gouvernance des données publiques et l’économie politique du gouvernement numérique. Elle est auteure de Opening the Government of Canada: The Federal Bureaucracy in the Digital Age, récipiendaire d’une Bourse de nouveaux chercheurs du gouvernement de l’Ontario et figure sur la liste des 100 universitaires les plus influents du gouvernement établie par Apolitical. Amanda Clarke est fondatrice et membre du conseil d’administration de Teaching Public Service in the Digital Age, une organisation à but non lucratif spécialisée dans l’enseignement en libre accès.

Dominique Clément
professeur et président du directeur de sociologie de l'université d'Alberta et membre du Collège de la Société royale du Canada (CNSAS)
Dominique Clément est professeur et directeur du Département de sociologie à l’Université de l’Alberta ainsi que membre du Collège de la Société royale du Canada (Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science). Il est auteur de sept ouvrages scientifiques ainsi que de plus de 90 articles, chapitres, rapports et comptes rendus publiés en anglais, en français, en chinois et en japonais. L’enseignement de M. Clément, qui comprend les sites web à HistoryOfRights.ca et statefunding.ca, porte sur l’histoire et la sociologie des droits de la personne, des mouvements sociaux et du secteur à but non lucratif.

Geneviève Couture
Archiviste principale au sein de la section Gouvernance, militaire et politique de Bibliothèque et Archives Canada
Archiviste principale au sein de la section Gouvernance, militaire et politique de Bibliothèque et Archives Canada.
Geneviève Couture est archiviste politique à Bibliothèque et Archives Canada depuis 2007. Elle travaille principalement avec les fonds d’archives privées des premiers ministres du Canada, dont ceux des très honorables Pierre E. Trudeau, Paul Martin et Stephen Harper. Geneviève Couture détient un baccalauréat en histoire de l’Université de Sherbrooke, ainsi qu’une maîtrise en histoire et un certificat en gestion de l’information numérique de l’Université de Montréal.

Andrew Coyne
Chroniqueur au Globe and Mail
Biographie à venir.

François Crépeau (fellow 2008)
Professeur titulaire de droit international public à la Faculté de droit de l'Université McGill
François Crépeau, O.C., O.Q., F.R.S.C., Dr.h.c. Clermont-Auvergne, Trudeau Fellow 2008, Ad.E., est professeur titulaire de droit international public à la Faculté de droit de l’Université McGill. Il fut titulaire de la Chaire Hans et Tamar Oppenheimer en droit international public de 2009 à 2022, et directeur du Centre sur les droits de la personne et le pluralisme juridique de McGill entre 2015 et 2020.
François Crépeau fut Rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme des migrants de 2011 à 2017. À ce titre, il a effectué des visites officielles en Albanie, en Tunisie, en Turquie, en Italie, en Grèce, au Qatar, au Sri Lanka, à Malte, dans les institutions européennes de Bruxelles et de Vienne, en Angola, en Australie (y compris les centres de détention australiens de Nauru).
Il a également publié plusieurs rapports thématiques sur la détention des migrants, la protection des droits des migrants aux frontières extérieures de l’Union européenne, le changement climatique et la migration, la gouvernance mondiale des migrations, les accords de commerce et la migration, les modes de recrutement des travailleurs migrants, et l’exploitation au travail des migrants. De 2014 à 2015, il a été président du Comité de coordination des procédures des droits de l’homme des Nations Unies.
François Crépeau fut membre du Comité scientifique de l’Agence pour les droits fondamentaux de l’Union Européenne (FRA, Vienne, AT), du comité consultatif de l’International Migration Initiative des Open Society Foundations (NY) de 2017 à 2021, Président du Thematic Working Group: Migrant Rights and Integrations in Host Communities, KNOMAD – Global Knowledge Partnership on Migration and Development, World Bank Group (Washington, DC) de 2018 à 2023, et membre du conseil d’administration du Bureau international des droits des enfants (Montréal) de 2018 à 2021.
François Crépeau fut annuellement professeur invité à l’Université catholique de Louvain de 2010 a 2020. À l’invitation d’un groupe d’universités belges (U.Liège, U.Anvers, ULB, U.Saint-Louis, U.Gand, KUL) dirigées par l’Université catholique de Louvain, il a reçu la Chaire International Francqui Professor en sciences humaines pour l’année 2017-2018. Il fut le 2016-2017 Robert F. Drinan, S.J. Visiting Professor of Human Rights Chair à Georgetown University (Washington, DC). Il fut aussi professeur invité aux institutions suivantes : Centre de recherches sur les droits de l’homme, Université de Paris Panthéon-Assas (2018); Institut international des droits de l’homme (Strasbourg) (2001, 2002, 2007, 2008, 2015); Graduate Institute for International Studies (IUHEI-Genève, 2007); Institut des hautes études internationales, Université de Paris II (2002); Université d’Auvergne-Clermont 1 (1997).
François Crépeau est Officier de l’Ordre du Canada (2017), Officier de l’Ordre du Québec (2022), membre de la Société royale du Canada (2012), Fellow de la Fondation Pierre Elliott Trudeau (2008-2011). Il a reçu un Doctorat Honoris Causa de l’Université de Clermont-Auvergne (2018) et il est un avocat émérite du Barreau du Québec (2013).
De 2001 à 2008, François Crépeau fut professeur à l’Université de Montréal, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit international des migrations et directeur fondateur du Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM). De 1990 à 2001, il fut professeur à l’Université du Québec à Montréal.
Jusqu’en 2011, François Crépeau était membre de la Commission canadienne pour l’UNESCO et des comités sur les droits de la personne et sur la citoyenneté et l’immigration du Barreau du Québec, ainsi que le coordonnateur du domaine “Justice, Police et Sécurité” du Centre Metropolis du Québec. Il fut aussi vice-président la Fondation canadienne des droits de la personne (maintenant Equitas) de 1992 à 2004 et directeur de la Revue québécoise de droit international de 1996 à 2004. François Crépeau a participé à des missions d’observation dans les territoires palestiniens occupés (2002) et au Salvador (1991).
François Crépeau possède des diplômes de la Faculté de droit de l’Université McGill (BCL et LLB, 1982), de l’Université de Bordeaux (licence et maitrise en droit privé, 1982), de l’Université Paris II (DEA en sociologie du droit, 1985) et de l’Université Paris I (DEA de droit des affaires, 1984, et doctorat en droit, 1990).

Erin Delaney
Professeure de droit de l'University College London
Erin Delaney est professeure Leverhulme de droit constitutionnel comparatif et première directrice du Centre mondial pour le constitutionnalisme démocratique à l’University College London. Elle est également secrétaire générale de la Société internationale de droit public (ICONS). En plus de divers postes d’éditrice scientifique, elle est membre élue de l’Institut de droit américain et membre du conseil consultatif de l’Institut international pour la justice et la règle de droit. Elle conserve une affiliation avec l’Université Northwestern, où elle a été professeure de droit à l’École de droit Pritzker et professeure de science politique (à titre gracieux) au Collège d’arts et lettres Weinberg.
Sa recherche explore le constitutionnalisme d’un point de vue comparatif, en mettant l’accent sur le fédéralisme et la conception judiciaire dans les systèmes fédéraux. Avec une formation en sciences politiques et en droit, elle intègre une vision sociopolitique fonctionnaliste dans les cadres plus formalistes présents dans le discours juridique. Mme Delaney a été chercheure fédérale en résidence à l’Institut sur le fédéralisme comparé d’Eurac Research, à Bolzano (Italie), et elle a occupé la chaire de recherche invitée Fulbright sur la théorie et la pratique du constitutionnalisme et du fédéralisme à l’Université McGill. Elle a également obtenu des bourses de recherche à l’Université d’Édimbourg et à l’Université libre de Bruxelles. Avant d’occuper son poste à l’Université Northwestern, elle a été assistante juridique du juge de la Cour suprême des États-Unis David Souter et du juge du deuxième circuit Guido Calabresi. Elle a obtenu son baccalauréat (avec grande distinction) à la Faculté de droit de l’Université de New York, où elle était rédactrice en chef de Law Review. Elle a obtenu une maîtrise et un doctorat de l’Université de Cambridge. Sa thèse a reçu le prix Walter Bagehot de l’Association d’études politiques du Royaume-Uni. Elle est en outre titulaire d’un baccalauréat en administration publique (avec grande distinction) de Harvard College.

L'honorable MARIE DESCHAMPS (mentore 2015)
Professeure associée aux facultés de droit de l’Université de Sherbrooke et de l'université mcgill
L’honorable Marie Deschamps a obtenu une licence en droit de l’Université de Montréal en 1974 et une maîtrise en droit de l’Université McGill en 1983. Elle est professeure associée aux Facultés de droit de l’Université de Sherbrooke depuis 2006 et de l’Université McGill depuis 2012.
Les Université de Montréal et de Sherbrooke et le Collège militaire royal lui ont décerné un doctorat honorifique, respectivement en 2008, 2014 et 2021. La Faculté de droit de l’Université McGill lui a octroyé le prix F.R. Scott pour service exemplaire en 2013.
En outre, elle a été nommée Compagnon de l’Ordre du Canada en 2013. Le Barreau du Québec lui a attribué la distinction Avocat Émérite en 2014.
Admise au Barreau du Québec en 1975, elle a exercé comme avocate plaideuse au sein des cabinets Martineau Walker et Sylvestre et Matte dans les domaines du droit civil, du droit de la famille et du droit commercial, ensuite chez Rouleau, Rumanek et Sirois en droit criminel, puis chez Byers Casgrain en droit civil et commercial. Elle a été nommée juge à la Cour supérieure du Québec en 1990, à la Cour d’appel du Québec en 1992, puis à la Cour suprême du Canada en 2002. Elle a pris sa retraite de la magistrature en août 2012 et a été réinscrite au Barreau du Québec en 2013.
En juin 2014, elle a été nommée Autorité responsable de l’examen des politiques des Forces armées canadienne en matière d’agression et de harcèlement sexuel, et en juin 2015, Présidente du Comité chargé d’examiner la réaction de l’ONU aux allégations d’agression sexuelles par des militaires français. En juillet 2016, elle a été désignée pour agir comme membre du Comité sur la rémunération des juges de la Cour du Québec. En 2017, elle a été nommée Présidente du Comité d’experts sur l’aide médicale à mourir du Conseil des académies canadiennes. En 2018, elle a été nommée comme Évaluatrice du recours collectif relatif à la Purge LGBT. En 2019, elle a été nommée membre, puis en 2021, présidente de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement.
Elle a siégé aux conseils d’administration d’Éducaloi de 2013 à 2019 et d’Énergir de 2014 à 2019, et agit comme fiduciaire de Pro Bono Canada depuis 2013.

Karen Drake
Professeure agrégée à l’École de droit Osgoode Hall de l’Université York
Karen Drake est membre de la Nation ojibway du lac Wabigoon et professeure agrégée à l’École de droit Osgoode Hall de l’Université York. Elle fait de la recherche et enseigne dans les domaines du droit canadien et la façon dont il affecte les peuples autochtones, du constitutionnalisme anishinaabe, de la pédagogie autochtone dans l’éducation juridique et du règlement des différends, notamment la procédure civile et le règlement des différends autochtone. Auparavant, elle a fait des stages chez Cassels Brock & Blackwell et à la Cour d’appel de l’Ontario. Elle a aussi travaillé à temps partiel comme auxiliaire juridique à la Cour fédérale, pratiqué le droit en tant qu’avocate pour la firme JFK Law et occupé le poste de doyenne adjointe (étudiants) à Osgoode pendant la pandémie, soit de juillet 2020 à juin 2023.
Mme Drake est membre du comité consultatif juridique de l’organisme RAVEN et a déjà été commissaire à la Commission des droits de la personne de l’Ontario ainsi que membre des conseils d’administration de l’Association du Barreau autochtone et du Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne.

Natasha Dubois
Archiviste principale au sein de la division des archives gouvernementales de Bibliothèque et Archives Canada
Natasha Dubois est archiviste à Bibliothèque et Archives Canada depuis 2018. Elle travaille principalement avec les fonds d’archives gouvernementales du ministère de l’Industrie et de ses prédécesseurs. Elle collabore avec différentes institutions gouvernementales pour les soutenir dans leur application de la Loi sur la Bibliothèque et les Archives du Canada, dont le ministère de l’Industrie, le ministère de l’Infrastructure et plusieurs sociétés d’État. Avant son arrivée à Bibliothèque et Archives Canada, elle a enseigné durant 12 ans l’histoire et la géographie du Canada dans différentes écoles secondaires du Québec. Natasha Dubois détient un baccalauréat en enseignement des sciences humaines au secondaire de l’Université du Québec à Montréal et une maîtrise en sciences de l’information de l’Université de Montréal.

LOUISE FRÉCHETTE
Ancienne diplomate canadienne, ancienne Vice-Secrétaire générale des Nations Unies
Louise Fréchette a occupé le poste de Vice-Secrétaire générale des Nations Unies de 1998 à 2006. Avant de prendre ses fonctions à l’ONU, elle avait œuvré à la fonction publique du Canada notamment comme ambassadeur en Argentine et en Uruguay (1985-1988), ambassadeur et représentante permanente auprès des Nations Unies à New York (1992-1994), sous-ministre associée aux Finances (1995) et sous-ministre à la Défense nationale (1995-1998).
Depuis son départ des Nations-Unies, madame Fréchette a œuvré au sein de plusieurs organismes publics et privés. Notamment, elle s’est jointe au Conseil d’administration de CARE Canada, un organisme caritatif, en 2008 et en a assumé la présidence de 2012 à 2015. Elle a par la suite présidé le Conseil de CARE International de 20016 à 2019. Elle a aussi été membre du Conseil d’administration d’Essilor International de 2013 à 2020 et présidé son comité de responsabilité sociale. Elle est membre de la Global Ledership Foundation et siège à son conseil d’administration.
Madame Fréchette a obtenu une licence en histoire de l‘Université de Montréal et un diplôme en économie du Collège d’Europe à Bruges, en Belgique. Elle a reçu de nombreux doctorats honorifiques d’universités canadiennes et étrangères et est Officier de l’Ordre du Canada.

Jamal Greene
Professeur de droit Dwight de l'École de droit de Columbia
Jamal Greene est professeur Dwight à l’École de droit de Columbia, où il enseigne le droit constitutionnel, le droit des processus politiques et le droit constitutionnel comparé. Il est l’auteur de How Rights Went Wrong: Why Our Obsession With Rights Is Tearing America Apart, ainsi que de nombreux articles scientifiques et chapitres de livres sur la théorie et le droit constitutionnel. De janvier 2023 à décembre 2024, il a été sous-secrétaire général adjoint au Bureau du conseiller juridique du Département de la Justice. Il a été assistant juridique de l’honorable Guido Calabresi à la Cour d’appel du deuxième circuit des États-Unis et de l’honorable John Paul Stevens à la Cour suprême des États-Unis. Il a obtenu un diplôme à l’École de droit de Yale et un baccalauréat es arts au Collège Harvard.

Ran Hirschl
Professeur distingué David R. Cameron en droit et politique à l’Université de Toronto
Ran Hirschl est le professeur distingué David R. Cameron en droit et politique à l’Université de Toronto, où il enseigne. M. Hirschl est l’auteur de nombreux livres, articles et chapitres de livre sur le droit constitutionnel et la politique constitutionnelle, tant canadiens que comparés. Quatre de ses livres ont remporté de prestigieux prix : City, State: Constitutionalism and the Megacity (Oxford University Press, 2020) – récipiendaire en 2021 du prix Stein Rokkan pour la recherche comparée en sciences sociales décerné par le Conseil international des sciences (ISC) et le Consortium européen pour la recherche politique (ECPR);
Comparative Matters: The Renaissance of Comparative Constitutional Law (Oxford University Press, 2014) – lauréat du prix Herman Pritchett 2015 pour le meilleur livre sur le droit et les tribunaux de l’Association américaine de science politique (APSA); Constitutional Theocracy (Harvard University Press, 2010) – lauréat du prix Dennis Leslie Mahoney 2011 en théorie juridique; et Towards Juristocracy: The Origins and Consequences of the New Constitutionalism (Harvard University Press, 2004) – lauréat du prix de la contribution durable 2021 remis par la section Droits et Tribunaux de l’Association américaine de science politique. Ses ouvrages à paraître comprennent Olympic Citizenship : The Interface of Nationality, Sports and Transnational Law (coécrit avec Ayelet Shachar, Oxford University Press, 2026) et Constitutionalism 2050 : Planetary Challenges, Statist Thinking (Cambridge University Press, 2026).
Le professeur Hirschl a remporté des prix d’excellence universitaire dans cinq pays et a obtenu plus de 7,5 millions de dollars en subventions de recherche obtenue par concours, dont une Chaire de recherche du Canada (niveau I) sur le constitutionnalisme, la démocratie et le développement, la bourse de recherche Killam du Conseil des arts du Canada et le très convoité prix de recherche Alexander von Humboldt, le prix de recherche le mieux doté en Allemagne. Il a reçu un prix d’enseignement de l’Université de Toronto et le certificat APSA & Pi Sigma Alpha pour son enseignement exceptionnel en sciences politiques. Il a été coprésident de la Société internationale de droit public et a été professeur invité à l’Université Harvard, à l’Université de New York et à l’Université nationale de Singapour, en plus d’être titulaire de prestigieux fellowships à l’Université de Stanford, à l’Université de Princeton et à la Société Max Planck. Il a aussi été professeur d’études gouvernementales et titulaire de la Chaire Earl E. Sheffield Regents en droit à l’Université du Texas, à Austin. M. Hirschl est coéditeur de la série de livres sur le droit et la politique constitutionnels comparés de l’Université de Cambridge. Il a prononcé des dizaines de conférences dans des congrès et universités du monde entier. Ses travaux ont été traduits en plusieurs langues (dont le français, le néerlandais, l’espagnol, le turc, l’hébreu et le mandarin) et ont fait l’objet de discussions dans de nombreux forums scientifiques, en plus d’avoir été cités par des juristes et dans le cadre de décisions de tribunaux supérieurs du monde entier. Ses travaux ont fait l’objet d’une couverture dans les principaux médias tels que CBC, New York Times, Folha de São Paulo, Figaro, Deutsche Welle et Jerusalem Post.
Depuis 2014, M. Hirschl est membre élu de la Société royale du Canada (MSRC). La notice officielle le décrit comme « un des principaux spécialistes mondiaux du droit comparatif constitutionnel, des tribunaux et de la jurisprudence ».

Aziz Huq
professeur Frank et Bernice J. à la Faculté de droit de l’Université de Chicago
Aziz Huq est le professeur Frank et Bernice J. à la Faculté de droit de l’Université de Chicago où il est aussi professeur associé au Département de sociologie. Ses livres comprennent How to Save a Constitutional Democracy (2018) (avec Tom Ginsburg), The Collapse of Constitutional Remedies (2021) et The Rule of Law: A Very Short Introduction (2024).
Ses travaux ont été publiés dans Harvard Law Review, Daedalus et bien d’autres publications scientifiques. Avant d’enseigner, il représentait des demandeurs de libertés civiles auprès du Centre pour la justice Brennan et il a travaillé pour le Groupe international de crise en Afghanistan, au Népal, au Pakistan et au Sri Lanka. Il a été greffier d’abord pour le juge Robert D. Sack de la Cour d’appel des États-Unis pour le deuxième circuit, puis pour la juge Ruth Bader Ginsburg de la Cour suprême des États-Unis.

Hoi Kong (Fellow 2024)
Premier titulaire du poste de professeur de droit constitutionnel de la très honorable Beverley McLachlin, C.P, Université de la Colombie-Britannique
Le professeur Hoi Kong est le premier titulaire du poste de professeur de droit constitutionnel de la très honorable Beverley McLachlin, C.P, qu’il occupe depuis 2018 à l’Université de la Colombie-Britannique. Il est chercheur principal dans le cadre du programme d’études constitutionnelles à l’Université du Texas et il a été boursier Peter Wall (2020-2021). Son travail de recherche et d’enseignement porte sur le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit municipal et le droit comparé ainsi que sur les théories du droit constitutionnel et du droit public.
Avant de se joindre à l’École de droit Allard, le professeur Kong était adjoint, puis professeur agrégé à la Faculté de droit de l’Université McGill, où il a occupé le poste de doyen associé (enseignement). Auparavant, il a été professeur adjoint de droit à l’École d’urbanisme de l’Université Queen’s et associé à l’École de droit Columbia. Le professeur Kong a été auxiliaire juridique auprès des juges L’Heureux-Dubé et Deschamps à la Cour suprême du Canada. Au fil des ans, il a reçu de nombreuses distinctions pour son enseignement, dont le Prix d’excellence en enseignement remis par la Société des étudiants en droit de l’Université Queen’s, le Prix John W. Durnford pour l’excellence en enseignement décerné par l’Association des étudiants en droit de l’Université McGill et le Prix du recteur de l’Université McGill pour l’excellence en enseignement. En 2017, il a reçu le Prix d’excellence universitaire de l’Association canadienne des professeurs de droit pour ses contributions exceptionnelles à l’enseignement et à la recherche en droit. Le professeur Kong codirige avec le professeur Ron Levy (Université nationale australienne) un projet sur la gouvernance délibérative et le droit. Il dirige également un des axes de recherche du Centre de recherche interdisciplinaire sur Montréal et siège aux comités de rédaction de la Revue d’études constitutionnelles et de l’American Journal of Comparative Law, ainsi qu’au conseil international de conseillers distingués pour Federal Law Review. En 2020, son article Trudeau, Patriation and Constitutional Theory, a été inclus dans la publication L’héritage politique et constitutionnel de Pierre Elliott Trudeau. Ses recherches actuelles portent notamment sur le droit du développement durable urbain.

VALÉRIE LAPOINTE GAGNON
Professeure agrégée d'histoire de l'Université de l'Alberta, Directrice de l’Institut Marcelle et Louis Desrochers pour le Patrimoine et les recherches transdisciplinaires en francophonies canadiennes et internationales (IMELDA)
Valérie Lapointe Gagnon est professeure agrégée d’histoire à la Faculté Saint-Jean de l’Université de l’Alberta et directrice de l’Institut Marcelle et Louis Desrochers pour le Patrimoine et les recherches transdisciplinaires en francophonies canadiennes et internationales (IMELDA). Elle s’intéresse à l’histoire intellectuelle et politique du Canada et du Québec contemporains, à l’histoire des femmes, aux francophonies canadiennes, aux questions constitutionnelles et aux relations canado-québécoises.
En 2018, elle a publié chez Boréal l’essai Panser le Canada : une histoire intellectuelle de la Commission Laurendeau-Dunton, récipiendaire du prix de la présidence de l’Assemblée nationale du Québec. Depuis 2024, elle est membre du groupe consultatif externe sur la création et la diffusion d’information scientifique en français formé par le gouvernement canadien.

michelle lawrence (boursière 2010)
Professeure agrégée à la Faculté de droit de l'Université de Victoria
Michelle est professeure agrégée à la Faculté de droit de l’Université de Victoria et directrice du Centre d’excellence pour l’accès à la justice. Son enseignement et sa recherche portent sur le droit pénal et la preuve, avec une attention particulière aux cas qui se trouvent à l’intersection entre le droit et la santé mentale. Elle est actuellement présidente suppléante du comité d’examen de la Colombie-Britannique, associée principale au Centre international pour la réforme du droit criminel et chercheuse associée à l’Institut des hautes études juridiques. Elle a auparavant exercé le droit en tant qu’associée dans un cabinet d’avocats national. Michelle est diplômée en droit et en criminologie, dont une maîtrise en droit de l’Université de Cambridge et un doctorat de l’Université Simon Fraser.

Kathleen Mahoney (fellow 2008)
Professeure émérite de droit de l'Université de Calgary et King's Counsel
Kathleen E. Mahoney est titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université de la Colombie-Britannique, d’une maîtrise en droit de l’Université de Cambridge, d’un diplôme en droit international et comparé des droits de l’homme de l’Institut international des droits de l’homme (Strasbourg, France) ainsi que d’un doctorat honorifique de l’Université Canada West, à Vancouver. Elle est conseillère du roi et professeure émérite de droit à l’Université de Calgary. Elle a été professeure ou fellow invitée aux université suivantes : Université Harvard, Université de Chicago, Université d’Adelaide, Université d’Australie-Occidentale, Université Griffiths, Université nationale d’Australie et Université d’Ulster en Irlande.
Elle a été négociatrice en chef dans le cadre de la revendication des peuples autochtones canadiens contre le Canada et contre les principales confessions religieuses concernant la politique sur les pensionnats autochtones et les mauvais traitements infligés aux élèves, réalisant ainsi le plus grand règlement dans l’histoire canadienne pour violation massive des droits de la personne envers les autochtones. Elle a été l’architecte principale de la Commission de vérité et réconciliation du Canada et a dirigé les négociations qui ont mené aux excuses historiques du Parlement canadien et du pape Benoît XVI au Vatican.
Kathleen Mahoney a bénéficié à trois reprises de la cérémonie de la couverture, soit par les chefs de la Colombie-Britannique, par la vice-rectrice à l’engagement autochtone de l’Université de la Saskatchewan ainsi que par les membres de la Première Nation du Traité no 3. Elle a reçu son nom autochtone de la part de Fred Kelly, un estimé aîné de la Première Nation du Traité no 3.
Kathleen Mahoney a été co-avocate-conseil pour la Bosnie-Herzégovine dans son action contre la Serbie en matière de génocide devant la Cour internationale de justice, ce qui a eu pour résultat de modifier la définition du génocide, dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, pour y inclure les viols collectifs et les grossesses forcées comme crimes.
Kathleen Mahoney est fellow Trudeau, fellow Fulbright, fellow en droits de la personne à l’Université Harvard, fellow Sir Allan Sewell ainsi que collaboratrice émérite et coprésidente canadienne du Centre Raoul Wallenberg pour les droits de la personne. Elle a reçu la Médaille du gouverneur général pour sa contribution à l’égalité au Canada. En 2022, Kathleen Mahoney a reçu le premier prix Rosalie Silberman Abella de l’Ontario pour les femmes en droit. Elle a reçu à deux reprises la Médaille du jubilé de platine de la Reine Elizabeth II, une décerné par l’Alberta et l’autre par le Manitoba. Depuis 2008, elle est membre de la Société royale du Canada, le plus haut honneur universitaire au pays.

Sean Mills (Fellow 2024)
Professeur de l'Université de Toronto et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire canadienne et transnationale
Sean Mills est professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire canadienne et transnationale. Il s’est joint à l’Université de Toronto après avoir terminé un stage postdoctoral à l’Université de New York. Ses recherches portent sur la migration, la race, la culture, la pensée politique, le genre et l’empire. Son premier livre, The Empire Within : Postcolonial Thought and Political Activism in Sixties Montreal (2010), a reçu le prix du premier livre de la Quebec Writers’ Federation et s’est mérité une mention honorable pour le Prix Sir John-A. Macdonald de la Société historique du Canada/Prix du Gouverneur général pour l’excellence.
La thèse dont le livre est issu a remporté le prix John Bullen pour la meilleure thèse de doctorat en histoire au Canada, le prix de thèse Eugene Forsey et la Médaille d’or du Gouverneur général. Le livre en est présentement à sa quatrième édition, il a été commenté dans plus d’une trentaine de publications populaires et scientifiques et il a été largement utilisé pour des cours dans une variété de disciplines. En 2011, le livre a été publié en français sous le titre Contester l’empire : pensée postcoloniale et militantisme politique à Montréal, 1963-1972.

Val Napoleon
professeure à la Faculté de droit et titulaire de la chaire de justice et gouvernance autochtones de la Fondation du droit de l’Université de Victoria
Val Napoleon [LL. B., Ph. D., I.P.C.] est professeure à la Faculté de droit et titulaire de la Chaire de justice et gouvernance autochtones de la Fondation du droit de l’Université de Victoria [dont elle est ancienne doyenne]. Elle est cofondatrice des diplômes Juris Doctor et Juris Indigenarum Doctor (double diplôme en droit autochtone et droit canadien), directrice fondatrice de l’Unité de recherche sur le droit autochtone et cofondatrice du Centre national des lois autochtones (nom provisoire).
Elle est une Crie de la Première Nation des Saulteaux et elle a été adoptée par la bande de Gitanyow [Gitxsan]. Mme Napoleon étudie les traditions et méthodologies juridiques autochtones (p. ex., le territoire, l’eau, la gouvernance et la démocratie, la violence fondée sur le sexe, les droits de la personne et des familles), la théorie juridique autochtone, le féminisme autochtone, le pluralisme juridique, la démocratie et la société civile autochtones ainsi que la propriété intellectuelle autochtone. Elle enseigne les droits de propriété en vertu du common law ainsi que la question des terres et des biens gitxsans. Mme Napoleon donne des conférences et travaille à l’échelle internationale. Elle dirige actuellement une initiative nationale visant à reconstruire de façon globale les ordres juridiques autochtones au Canada.
Consultez ses publications ici :
- Comparative Perspectives: Engaging Productively Across Legal Orders (2024)
- The Making and Re-Making of Public Law (2025)
Crédits photos : Greg Miller

Keith Neuman
Associé senior de l'Environics Institute
Keith Neuman, Ph. D., a été le premier directeur général d’Environics Institute, de novembre 2011 à mai 2019. Il est maintenant associé senior de l’Institut, basé à Ottawa.
Keith a occupé une grande partie de sa carrière dans des postes de direction au sein d’entreprises de recherche en sondages de premier plan au Canada, notamment Environics Research, Decima Research et Corporate Research Associates. Au cours de cette période, il a mené un large éventail de projets de recherche sociale et d’opinion publique pour des clients des secteurs public, privé et à but non lucratif dans des domaines tels que l’environnement, les changements climatiques, les ressources naturelles, les soins de santé, la justice, les politiques sociales et les questions autochtones.
Keith est titulaire d’un doctorat en écologie sociale de l’Université de la Californie et, en 2019, il a été élu membre du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien (CRIC), dont il détient également le titre de professionnel agréé en analytique et intelligence marketing (PAIM). Il commente fréquemment les tendances sociales et l’opinion publique dans les médias.

Andrew Parkin
Directeur général de l’Environics Institute
Andrew Parkin est le directeur général de l’Environics Institute for Survey Research, un organisme à but non lucratif créé en 2006 pour promouvoir la recherche sur l’opinion publique et la recherche sociale pertinentes et novatrices sur des questions importantes en matière de politiques publiques et de progrès sociaux.
Avant de se joindre à l’Environics Institute, M. Parkin a occupé le poste de directeur du Centre Mowat et de professeur agrégé de la Munk School of Global Affairs and Public Policy (2017-2019), de directeur général du Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) [CMEC] (2010-2014), de directeur général adjoint et de directeur de la recherche et du développement de programmes à la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire (2004-2010), ainsi que de co-directeur du Centre de recherche et d’information sur le Canada (2000-2004).
Sociologue et politologue de formation, M. Parkin a terminé ses études postdoctorales à l’Université Dalhousie, et a obtenu son doctorat à l’Université de Bradford (R.-U.) et son baccalauréat (avec distinction) à l’Université Queen’s. Il a reçu plusieurs titres universitaires, dont une bourse du Commonwealth et une bourse postdoctorale Killam.

L'Honorable Malcolm Rowe
Juge à la cour suprême du Canada
Cour suprême du Canada depuis octobre 2016. Cour d’appel de Terre‑Neuve‑et‑Labrador, 2001-2016. Cour suprême de Terre‑Neuve‑et‑Labrador, Section de première instance, 1999-2001. Membre du conseil d’administration de l’Association canadienne des juges des cours supérieures, 2005-2015. Président du Comité consultatif sur les nominations à la magistrature fédérale de Terre-Neuve-et-Labrador, 2006-2012. Greffier du Conseil exécutif et secrétaire du Cabinet au gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, 1996-1999. Sociétaire, puis associé chez Gowling & Henderson à Ottawa 1984-1996. Conseiller de la Reine 1992.
Enseignement du droit public et du droit constitutionnel (à temps partiel) à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa (1991-1993). Président de la section du droit international de l’Association du Barreau canadien (1994-1995). Agent du service extérieur, ministère des Affaires extérieures1980-1984: Contentieux (Ottawa), Nations Unies (New York) et La Havane. Greffier adjoint à l’Assemblée législative de Terre-Neuve-et-Labrador 1979-1980. Admis au Barreau de Terre-Neuve 1978. Faculté de droit Osgoode Hall 1975-1978. Université Memorial de Terre-Neuve 1970-1975: B.Sc., B.A.

Douglas Sanderson
Chercheur-boursier Fulbright et titulaire de la chaire Prichard Wilson en droit et politique publique à la faculté de droit de l'université de Toronto
Douglas Sanderson (Amo Binashii) est membre du clan du castor de la nation crie d’Opaskwayak. Il est chercheur-boursier Fulbright et titulaire de la Chaire Prichard Wilson en droit et politiques publiques à la Faculté de droit de l’Université de Toronto. Douglas Sanderson a été conseiller principal auprès du gouvernement de l’Ontario, au bureau du procureur général et des affaires autochtones. Il est le coauteur du livre à succès sur l’histoire du Canada, Valley of the Birdtail.

Marion Sandilands
Associée, Conway Litigation et professeure à temps partiel, Université d'Ottawa
Marion Sandilands est avocate, juriste, arbitre et membre active de la société civile. En tant qu’avocate, elle pratique le contentieux civil ainsi que le droit constitutionnel et administratif chez Conway Litigation, à Ottawa. Elle a comparu devant plusieurs tribunaux en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick et au Nunavut, y compris la Cour suprême du Canada. Après son admission au Barreau, elle a été auxiliaire juridique de l’honorable Yves De Montigny (aujourd’hui juge en chef de la Cour d’appel fédérale) et de l’honorable Andromache Karakatsanis à la Cour suprême du Canada.
En tant que juriste, elle enseigne le droit constitutionnel à l’Université d’Ottawa. Elle a donné des conférences et publié sur des questions de droit constitutionnel, public et administratif. À titre d’arbitre, elle est membre du Tribunal des droits de la personne du Nunavut. En tant que membre active de la société civile, elle est fellow principale en droit constitutionnel pour le groupe de réflexion sur la démocratie Section 1. Elle siège au conseil d’administration de la Commission internationale de juristes (Canada). Elle a fourni des commentaires d’experts sur des questions constitutionnelles pour le Centre David Asper pour les droits constitutionnels de l’Université de Toronto, le Centre d’études constitutionnelles de l’Université de l’Alberta ainsi que pour le Toronto Star et Global News.
Avant d’entreprendre sa carrière en droit, Marion a travaillé dans le domaine du développement international où elle a aidé à gérer des projets à l’étranger dont les sujets allaient des moyens de subsistance ruraux aux études économiques. Ce travail l’a amenée à voyager au Kenya, au Vietnam, au Sénégal et au Mexique.

malcolm thorburn (fellow 2024)
Professeur de droit et titulaire de la chaire sur les répercussions juridiques, éthiques et culturelles de l’innovation technologique à la Faculté de droit, Université de Toronto
Avant de se joindre à la Faculté de droit en 2013, Malcolm Thorburn était titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la criminalité, la sécurité et le constitutionnalisme à l’Université Queen’s. En 2000-2001, il a été auxiliaire juridique auprès du juge Louis LeBel à la Cour suprême du Canada. Il a été chercheur invité à Sciences Po, Paris (2019), à l’Université nationale australienne (2008), à l’Université Ludwig Maximilians de Munich (2011) et au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP) de Paris (2011).
Au cours de l’année universitaire 2011-2012, il a été chercheur invité Robert S. Campbell au Magdalen College de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni. Ses écrits portent sur des questions théoriques en justice pénale et en droit public, notamment le droit pénal et la procédure, la détermination de la peine, le maintien de l’ordre, les droits constitutionnels et le raisonnement de proportionnalité. Il est l’éditeur de deux livres : The Philosophical Foundations of Constitutional Law (avec David Dyzenhaus) et The Dignity of Law (avec Dwight Newman). Ses travaux ont paru dans des publications telles que le Yale Law Journal, Ratio Juris, the Boston University Law Review, the University of Toronto Law Journal, Criminal Law and Philosophy. Il est l’auteur de plusieurs livres publiés par Oxford University Press et Hart Publishing. Il est coresponsable des ateliers de théorie juridique, rédacteur associé de la New Criminal Law Review et membre des comités de rédaction de Law and Philosophy et Criminal Law and Philosophy.

Daniel Turp
Professeur émérite de la faculté de Droit, Université de Montréal
Daniel Turp est titulaire d’une licence en droit de l’Université de Sherbrooke. Il a obtenu une maîtrise en droit de l’Université de Montréal, un diplôme de droit international à l’Université de Cambridge et un doctorat d’État (summa cum laude) à l’Université de droit, d’économie et de sciences sociales de Paris (Paris II). Il a également été le premier Québécois à recevoir le prestigieux diplôme de l’Académie de droit international de La Haye. Il a enseigné à la Faculté de droit de l’Université de Montréal de 1980 à 2020 et détient aujourd’hui le statut de professeur émérite. Il a été professeur invité dans plusieurs universités québécoises, canadiennes et européennes ainsi qu’à l’Institut international des droits de l’homme de Strasbourg et à l’Académie de droit international de La Haye.
Il a été chercheur invité à la Faculté de droit de l’Université Harvard. Il est président de l’Association québécoise de droit constitutionnel (AQDC), président du conseil d’administration de la Société québécoise de droit international (SQDI) et membre du Conseil d’orientation du Réseau francophone de droit international (RFDI). Il est également « membre correspondant » de l’Académie des sciences morales et politiques de l’Institut de France.
Daniel Turp a été député du Bloc québécois à la Chambre des communes du Canada entre 1997 et 2000. Il a également été élu député du Parti québécois à l’Assemblée nationale du Québec entre 2003 et 2008. Il est président de l’Institut de recherche sur l’autodétermination des peuples et l’indépendance nationale (IRAI) et de l’organisme Droits collectifs Québec (DCQ). Militant pour la paix, le respect des droits de l’homme et la protection de l’environnement, il a entrepris des litiges stratégiques, notamment concernant le retrait du Canada du Protocole de Kyoto à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et pour mettre fin aux exportations d’armes du Canada vers l’Arabie saoudite.

Stéfanie von hlatky (Fellow 2024)
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le genre, la sécurité et les forces armées, Professeure d’études politiques de l'Université Queen’s, chercheure-boursière au Centre for International and Defence Policy
Stéfanie von Hlatky est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le genre, la sécurité et les forces armées, professeure d’études politiques à l’Université Queen’s et chercheure-boursière au Centre for International and Defence Policy. Elle a obtenu son doctorat en science politique à l’Université de Montréal (2010), où elle était directrice générale du Centre d’études sur la paix et la sécurité internationale. Elle a occupé des postes à l’Université de Georgetown, au Centre Woodrow Wilson, au Collège Dartmouth et à l’ETH de Zurich. Elle a été titulaire d’une Chaire de recherche invitée Fulbright au Centre for Public Diplomacy de l’Université de Californie du Sud en 2016. Stéfanie von Hlatky est la fondatrice de Women in International Security-Canada et elle est lieutenant-colonel honoraire du Princess of Wales’ Own Regiment.

Grégoire Webber (boursier 2004)
Professeur de droit et de philosophie de l’Université Queen’s
Grégoire Webber, M.S.M., est professeur de droit et de philosophie à l’Université Queen’s. Ses recherches portent sur les droits de la personne, le droit public et la philosophie du droit.
Il est diplômé de l’Université McGill en droit civil et en common law, ainsi que de l’Université d’Oxford, où il a obtenu un doctorat en droit en tant que boursier Trudeau.
Il a été auxiliaire juridique auprès du juge Ian Binnie à la Cour suprême du Canada et, durant ses études, auprès du juge André Rochon à la Cour d’appel du Québec.
Grégoire a été conseiller principal en politiques au Bureau du Conseil privé et conseiller aux affaires juridiques auprès de l’honorable Jody Wilson-Raybould, C.P., procureure générale du Canada et ministre de la Justice. Il travaille comme mandataire auprès du ministère de la Justice du Canada.
Grégoire est cofondateur et directeur exécutif de l’Institut de plaidoirie devant la Cour suprême, qui offre des conseils gratuits en plaidoirie aux avocats plaidant devant la Cour suprême du Canada. Pour son rôle dans la création de l’Institut, il a reçu une Médaille pour service méritoire décernée par le gouverneur général du Canada pour avoir amélioré « l’accès à la justice pour tous les Canadiens ».

Alison L. Young
Professeure de droit public Sir-David-Williams à l’Université de Cambridge et commissaire pour le droit public et la loi au pays de Galles
Alison Young est professeure de droit public Sir-David-Williams à l’Université de Cambridge et commissaire pour le droit public et la loi au pays de Galles. Elle a également agi comme conseillère juridique auprès du Comité constitutionnel restreint de la Chambre des lords. Avant de se joindre à Cambridge, elle a été professeure de droit public à l’université d’Oxford.
Ses travaux universitaires portent sur la théorie constitutionnelle, en particulier sur la protection des droits de la personne par les constitutions, ainsi que sur des questions générales de droit public. Son dernier livre, Unchecked Power?, qui s’adresse à un public plus large, analyse les changements constitutionnels survenus au Royaume-Uni après le Brexit et évalue dans quelle mesure ceux-ci démontrent une tendance populiste au Royaume-Uni.
conversations avec les alumni

Mike Ananny (boursier 2006)
Professeur agrégé de communication et de journalisme et professeur agrégé d’arts cinématographiques à l’Université de la Californie du Sud
Mike Ananny est professeur agrégé de communication et de journalisme, et aussi professeur agrégé d’arts cinématographiques, à l’Université de la Californie du Sud. Il s’intéresse à la façon dont on élabore les infrastructures d’information numérique, les systèmes algorithmiques et l’intelligence artificielle qui animent la vie publique – et il essaie d’intervenir pour que ces cultures et ces systèmes servent mieux l’intérêt public.
Il est codirecteur du collectif interdisciplinaire MASTS (Media As SocioTechnical Systems) ainsi que de l’initiative AIMS (AI for Media & Storytelling) du Centre de recherche sur l’IA générative et la société, tous deux à l’Université de la Caroline du Sud, où il est aussi professeur agrégé en science, technologie et vie publique.
Mike Ananny est l’auteur de Networked Press Freedom (MIT Press) et coéditeur (avec Laura Forlano et Molly Wright Steenson) de Bauhaus Futures (MIT Press). Il a publié dans divers domaines interdisciplinaires tels que les études journalistiques, l’étude des sciences et des technologies ainsi que les études critiques de l’Internet. Il a été chercheur postdoctoral chez Microsoft Research et détient un doctorat de l’Université de Stanford de même qu’une maîtrise du MIT Media Laboratory. Il a écrit pour des médias populaires tels que The Atlantic, WIRED, Harvard’s Nieman Lab, Columbia Journalism Review et National Academy of Sciences.
Pour en savoir plus, consultez le site https://www.ananny.org/.

Julia Christensen (boursière 2008)
Professeure agrégée de géographie et planification à l'université Queen's
Julia Christensen est née et a grandi à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest (Denendeh), sur le territoire du chef Drygeese. Elle a publié abondamment sur la question du logement autochtone dans le Nord, notamment l’autodétermination des Autochtones en matière de logement, la souveraineté du foyer et le rôle de la politique coloniale dans la crise du logement. Ancienne titulaire de la Chaire de recherche du Canada en gouvernance et politique publique dans le Nord, elle est actuellement directrice de projet pour At Home in the North (athomeinthenorth.org), un partenariat financé par la SCHL et le CRSH qui réunit des chercheurs ainsi que des organismes communautaires autochtones et nordiques avec les gouvernements pour répondre de façon collaborative aux besoins en matière de logement dans le Nord.

Tamil Kendall (boursière 2009)
Directrice du Partnership for Women's Health Research Canada
Tamil Kendall (elle) a plus de vingt-cinq ans d’expérience comme chercheuse en santé communautaire et universitaire et comme responsable de politiques dans le domaine de la santé publique et des droits de la personne. Elle a travaillé auprès de gouvernements, des Nations Unies, d’universités et d’organisations locales et internationales à but non lucratif. Tamil s’intéresse à la façon dont la production de connaissances s’articule avec la mobilisation et la prise de décision au sein des communautés. Elle a dirigé des recherches communautaires qui ont recours aux données administratives pour surveiller la mise en œuvre des politiques, ainsi qu’une initiative régionale qui a servi à documenter les violations des droits reproductifs chez les femmes vivant avec le VIH, qui sont à la base de litiges d’intérêt public en Amérique latine.
Tamil Kendall est directrice Directrice du Partnership for Women’s Health Research Canada (www.pwhr.org), soit une alliance des principaux instituts de recherche canadiens sur la santé des femmes. Elle est également professeure associée à l’École de santé publique et des populations de l’Université de la Colombie-Britannique et associée de recherche au Centre d’excellence pour l’accès à la justice de la Colombie-Britannique (ACE), situé à l’Université de Victoria. Elle est titulaire d’une maîtrise en communication de l’Université Simon Fraser et d’un doctorat en études interdisciplinaires (anthropologie et sciences de la santé) de l’Université de la Colombie-Britannique. Elle a effectué sa recherche postdoctorale (2013-2015) dans le cadre de l’initiative Women and Health à l’École de santé publique de l’Université Harvard, où elle était également fellow Takemi en santé internationale.

L'Honorable Robert Leckey (boursier 2003)
Juge de la Cour supérieure du Québec
Robert Leckey est juge de la Cour supérieure du Québec depuis janvier 2025. Spécialiste en droit constitutionnel et droit familial, il a été professeur à la Faculté de droit de l’Université McGill de 2006, et doyen de cette dernière de 2016, jusqu’à sa nomination à la magistrature. Un ancien auxiliaire judiciaire de l’honorable Michel Bastarache de la Cour suprême du Canada, et un ancien boursier de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, il a été avocat du Barreau de l’Ontario et du Barreau du Québec, qui lui a décerné la distinction d’Avocat émérite en 2021. L’auteur de nombreux articles de doctrine, il est l’auteur de Bills of Rights in the Common Law (Cambridge University Press, 2015) et le directeur des collections After Legal Equality: Family, Sex, Kinship (Routledge, 2015) et Marital Rights (Routledge, 2017). Le juge Leckey a été président du Comité des affaires juridiques d’Egale Canada et du Conseil des doyens et des doyennes des Facultés de droit du Canada. Il a participé activement à la formation continue des avocats et avocates et des juges.

Mélanie Millette (boursière 2011)
Professeure titulaire au Département de communication sociale et publique de l’UQAM et membre régulière du Laboratoire sur la communication et le numérique (LabCMO, UQAM et Université Laval)
Mélanie Millette, PhD, est professeure titulaire au Département de communication sociale et publique de l’UQAM et membre régulière du Laboratoire sur la communication et le numérique (LabCMO, UQAM et Université Laval) où elle est directrice de l’axe méthodologique de la programmation depuis 2016. Elle est également membre de la Chaire-réseau Jeunesse du Québec (volet Éducation, citoyenneté et culture), ainsi que de l’Institut de recherches féministes (IREF) et du Chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (RéQEF). Elle siège au comité aviseur de la Chaire de recherche du Canada sur les médias, les handicaps et les (auto)représentations. Elle est l’instigatrice du balado Interface : Nos expériences numériques, disponible pour écoute sur vos plateformes préférées!
Ses recherches portent sur les usages des médias sociaux comme Facebook, X (anciennement Twitter), Instagram, YouTube et TikTok, mais aussi les blogues et les balados (podcasts). Ses travaux actuels abordent, d’une part, les enjeux de visibilité/invisibilité dans l’espace public et de participation citoyenne pour les femmes et personnes en posture minoritaire ou marginalisée et, d’autre part, les problèmes et opportunités méthodologiques de la recherche féministe sur Internet.
Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux personnes qui mobilisent les plateformes numériques à des fins de prise de parole, de reconnaissance sociale, de revendication identitaire, d’organisation citoyenne, de résistance ou de participation politique. Son expertise touche également les enjeux éthiques de la recherche, spécialement au niveau méthodologique (politiques des données, big data et thick data, recherche auprès de personnes minorisées ou marginalisées, approches féministes).
Elle dirige entre autres le projet Résistance, qui vise à documenter les pratiques de communications numériques des femmes face à l’antiféminisme en ligne. Cette recherche permet d’aborder les différentes manières dont les femmes et personnes non-binaires féministes composent avec différentes formes d’oppressions et les logiques antiféministes en ligne. Mélanie Millette porte également le volet « médias » de la recherche Des pratiques aux discours sur la dé*transition dirigée par Annie Pullen Sansfaçon, afin d’analyser la manière dont s’articulent les discours médiatiques sur la détransition et la désistance de genre. Menée dans une approche trans-affirmative respectueuse de l’autodésignation des personnes, cette recherche novatrice permet de montrer les rhétoriques des discours médiatiques. Elle a également été l’une des fondatrices du collectif féministe The Fourchettes – Critical Methods in Technoculture. Elle a codirigé avec Florence Millerand l’initiative de communication scientifique destinée au grand public Le Numérique en questions. Pour en savoir plus sur ses autres projets de recherche, consultez le profil de la professeure dans le répertoire UQAM (onglet Informations générales).

Milad Parpouchi (boursier 2017)
Chargé de cours et chercheur en santé appliquée à la Faculté des sciences de la santé de l’Université Simon Fraser
Milad Parpouchi (boursier 2017) est chargé de cours et chercheur en santé appliquée à la Faculté des sciences de la santé de l’Université Simon Fraser.
Milad a obtenu un doctorat en sciences de la santé et une maîtrise en santé publique à l’Université Simon Fraser. Il donne des cours sur la santé mentale et les dépendances, et a mené des recherches sur les interventions sociales et de santé qui favorisent le rétablissement chez les personnes aux prises avec des problèmes complexes, notamment les troubles liés à l’usage de substances psychoactives, les maladies mentales graves et l’itinérance.
Au-delà de son travail en santé publique, Milad est aussi un claviériste et batteur professionnel.

Charlie Wall-Andrews (boursière 2020)
Cadre dans les industries créatives, compositrice et membre du corps enseignant de la Creative School de l'Université métropolitaine de Toronto
Célébrée comme l’une des 100 femmes les plus influentes du Canada, Charlie Wall-Andrews est cadre dans les industries créatives, compositrice et membre du corps enseignant de la Creative School de l’Université métropolitaine de Toronto. Elle a obtenu un doctorat en gestion, spécialisé dans la stratégie, l’innovation et l’entrepreneuriat, et s’est vu décerner la médaille d’or pour l’excellence de ses études et de ses recherches par la Ted Rogers School of Management. En tant que leader de l’industrie musicale, elle a lancé des programmes transformateurs tels que l’incubateur d’entrepreneurs créatifs et le programme de développement de la production d’Equity X, qui permettent aux artistes de construire des carrières durables.
Elle a également créé le programme Women in Music Canada Leadership Accelerator afin de former la prochaine vague de leaders de l’écosystème musical canadien. Ancienne boursière de la Fondation Pierre Elliott Trudeau, elle siège au conseil d’administration du Conseil des Arts du Canada et est la première vice-présidente du conseil consultatif de Music Canada. Nommée boursière de l’héritage avec la bourse Ariane de Rothschild, Mme Wall-Andrews est également compositrice associée au Centre de musique canadienne. En 2025, elle a reçu la Médaille du couronnement du roi Charles III pour sa contribution aux industries créatives du Canada. Avec un mélange unique d’excellence académique et de leadership industriel, elle continue à façonner l’avenir des industries créatives à travers la recherche, la créativité et l’engagement communautaire.
Pour en savoir plus : www.charliewallandrews.com